XIV ieme siècle

XV ieme siècle

XVI ieme siècle

XVII ieme siècle

XVIII ieme siècle

XIX ieme siècle

XX ieme siècle

Outils




Expositions temporaires











Le tour à rouet

Ce tour à rouet reconstitué à partir de la mémoire individuelle et confronté à la mémoire collective se définit aujourd’hui selon le schéma ci-dessous.

Tour à rouet

Il apparaît être le mécanisme approprié pour le tournage des moules à pain de sucre et des recettes à mélasse fournis par le centre potier de Sadirac aux entreprises de raffinage du sucre entre le XVIème et le début du XIXème siècle.
C’était un tour où la roue d’entraînement du mouvement et le plateau se trouvaient côte à côte.
Une roue – de charrette semble-t-il – le plus souvent appelée rouet, munie d’un manche en bois actionné par une femme ou un enfant entraînait une corde fermée par une épissure.

Celle-ci s’enroulait sur le moyeu central de l’axe du tour et transmettait la force à la girelle sur laquelle travaillait le potier.
Ce procédé et les pièces servant à l’action et à la transmission de l’énergie se trouvaient en quelque sorte disjointes de l’axe principal.
La force motrice n’était pas transmise verticalement comme sur un tour à pied, mais latéralement.
Avec ce système de tour, le potier pouvait avoir les mains libres pour tourner une pièce de plus de soixante centimètres de hauteur, comme un moule à pain de sucre, et accrocher ou décrocher
une matrice selon sa volonté.

De plus il avait la possibilité de se lever pour exécuter le haut de la pièce ou enlever la matrice sans avoir besoin de commander son tour au pied.

 

Tour à rouet
La commande de la vitesse et de ses variations se faisait par la voix, à la personne qui tenait le manche en bois, le potier commandait : « plus…vite…ralentis…doucement…etc.».
Son adaptation à la recherche des gestes et techniques pour tourner de grosses pièces l’a maintenu en fonction jusqu’au début du XXème siècle dans au moins une fabrique de poterie et l’a rendu très utile lors des coupures d’électricité.

C’est un mécanisme traditionnel qui met en évidence les usages, coutumes et comportements du milieu socioprofessionnel de l’époque.

 

 

 

 

Un travail d'equipe


Conception : Dessins et plans récents - André TAILHADE.
D'après une première étude de Michel LECLERC (dessinateur retraité SEP).
D'après les témoignages d'Albert & André DUVERNEUIL (potiers traditionnels - Sadirac).
Avec les conseils techniques de J-M CORDE (charpente menuiserie), Marc DENONAIN
(ferronnerie), André DUVERNEUIL (potier), Albert DUVERNEUIL (potier), les établissements
TARGON (tourneurs/métaux), les établissements LAGARDE (tournage/métaux).

D’après les données culturelles recueillies par Pierre REGALDO (archéologue), Sylvie
FESCIA-TAILHADE (ethnologue).

Réalisation : grâce à la précieuse collaboration de J-M CORDE Marc DENONAIN Yannick
LEROY J-P & Damien LHOMME Corinne TRAMASSET-BARIOU Vincent VANDE
KERKHOVE Menuiserie VORNETN Etablissements LAGARDE (tournage/métaux) Sous la
Direction d'André TAILHADE (Ethnographie des métiers d'Aquitaine).

Avec la participation des artisans et commerçants locaux :
S. BALDOVINO (quincaillerie - Sadirac)
J-M. CORDE (menuiserie - Sadirac)
Entreprise DECONS (récupérateurs fer - Bouliac)
Marc DENONAIN (Ferronnerie - Sadirac)
Etablissements LAGARDE (tournages / métaux)
Scierie du LIMANSET (St Caprais)
Etablissements TRUANT (Big-Mat - Créon)
Menuiserie Michel VORNETTI (St-Caprais).