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Les fours


A l’époque moderne (de la fin du XVème à la fin du XVIIIème) :


Cent cinquante potiers cuisaient dans soixante fours les vases qu’ils façonnaient chez eux.

Sadirac, comme dans tout l’Entre-Deux-Mers, est constitué d’un habitat semi dispersé, formant des hameaux de quelques feux, auxquels la tradition attribue le non de « villages ».
Ce type d’habitat se dégage au début de l’époque moderne et entretient des liens privilégiés avec le phénomène potier. L’artisanat familial trouve dans les villages un milieu favorable et une véritable osmose s’établit alors.Four médiéval

Vers la fin du XVIème siècle, le modèle regroupant plusieurs ateliers que l’on observe à Sableyre est progressivement abandonné. Le modèle qui se crée alors et va prévaloir jusque dans le XIXème disperse ateliers et lieux de travail.

Pratiquement chaque village va posséder un ou deux fours. Chaque atelier va se dissocier en plusieurs lieux : le façonnage toujours dans le cadre de l’habitation mais le four peut se trouver alors à quelques centaines de mètres; l’extraction se fait encore ailleurs.

L’emprise de la poterie s’étend sur l’ensemble de la paroisse

Le four médiéval, assez petit et d’une vie assez courte, se transforme progressivement, surtout à partir du XVIème siècle; son évolution aboutit vers le milieu du XVIIème à un modèle de très grande taille et d’une construction très solide capable de durer plus d’un siècle.


La structure de travail se détermine dés lors par rapport à ces grands fours, d’aspect monumental, dont la construction représente un investissement important.

Tous les potiers ne peuvent en posséder il se développe alors un système varié complexe et très souple aussi qui permet à chacun de cuire sa production : ces aspects communautaires viennent nuancer la propriété  qui reste, en tout état de cause privée. Four du Casse

Ainsi le four se transmet par héritage, comme la maison, et est susceptible d’être divisé en plusieurs parts fictives.

Bien que des non potiers se retrouvent parfois propriétaires de fours ou de part de fours, on remarque une nette tendance à réserver la possession de fours aux potiers.
Comme les fours, les parts de four, peuvent s’hériter, se vendre, s’affermer (se louer).

Outre cela les fours sont souvent frappés de servitudes : des « droits de cuite » peuvent être concédés par les propriétaires. A leur tour ces droits peuvent être hérités, achetés ou affermés.

Beaucoup de fours sont donc utilisés par plusieurs potiers. Cela implique une discipline commune : ramassage systématique des cassereaux, tours de chauffe.