XVII ième siècle

Pot à fleur ou à arbuste (début XVII° siècle) et fragment d’arrosoir :
C’est ici un des premiers témoignages sadiracais d’une production horticole spécialisée. Elle témoigne du goût nouveau pour le décor de la maison, les orangeraies et autres jardins d’intérieur qui se développent dans ce siècle. Cette mode n’est pas sans relation avec le développement de formes d’arrosoirs en terre dont on a témoignage à Sadirac dans le même contexte.

La poire était rapportée sur une cruche à étrier.
(Sadirac, fouilles de Fréchinet)

Le réchaud est un vase destiné à recevoir des braises
ou de l’eau chaude pour tenir au chaud un plat posé sur ses pointes.
Le réchaud, ou chauffoir de table, apparaît au
Moyen-âge mais il se démocratise seulement à
la Renaissance. Il traduit une évolution de l’époque
en matière de confort, d’hygiène et de goût.
(Sadirac, fouilles de Fréchinet)

Cruche à eau à trois anses (milieu XVII°siècle).
Avec décor partiel à la molette et quelques traces de glaçure plombifère, typique de Sadirac.

Les bénitiers de chevet :

Au lendemain des guerres de religions, se produisit ce que l’on a appelé la « contre-réforme catholique ». Un de ses effets a été de promouvoir la religion à l’intérieur de chaque foyer, d’où une multiplication des bénitiers de chevet.

Sadirac en produisit des exemplaires en terre, avec une iconographie assez variée au début, se restreignant de plus en plus jusqu’à ne présenter que des Christs en croix à partir du XVII° siècle.

Les bénitiers de chevet, forme d’art populaire, sont composés d’une petite cuvette (la vasque) rapportée sur une plaque moulée (le dosseret) portant un décor religieux.

Fragment de dosseret :
Vierge à l’enfant
(Début du XVIIème siècle).

Description : Vêtue d’une tunique longue, serrée à la taille par une cordelette, et d’un
manteau rejeté sur l’épaule droite, la Vierge est à genoux ou accroupie et tient l ’Enfant au
creux de son bras. Au-dessus, les ailes d’un Séraphin forment une collerette régulière.

Autour de sa tête, de part et d’autre de laquelle sont percés les deux trous permettant l’accrochage du bénitier.

Fouilles du site de Fréchinet